Quand le langage sert la pensée...

La liberté et la maîtrise du langage sont liées.

En effet, on peut remarquer dans 1984 que le novlangue est une forme d’embrigadement de la pensée. Le novlangue a pour but d’être un langage très simple et a été créé à partir de la destruction de mots. Mais le réel but de cette nouvelle langue est de mettre des limites à la pensée. En effet, si il n’existe plus de mots pour exprimer sa pensée, elle n’existera même plus : «  nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer ». On peut également noter que Syme (chargé de rédiger le nouveau dictionnaire) affirme que les pensées disparaîtront : « En fait, il n’y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. », cela prouve donc que le novlangue est ici le lien entre la maîtrise du langage et la liberté.

Encore aujourd’hui, La liberté de la presse est très limitée dans certains pays comme la Chine, la Corée du Nord, l’ Arabie Saoudite.  Certaines expressions et certains mots ne peuvent être utilisés par les journalistes, et les choses qu’ils expriment ne peuvent donc pas avoir d’existence.

Le philosophe Roland Barthes pense que tous les langages sont fascistes : « tout langage est fasciste ». En effet, nous ne pouvons penser et imaginer que les choses et idées que les mots nous permettent d’exprimer. Cela signifie donc que tout langage est limité et que la pensée est également limitée.

Le fascisme du langage signifie que le langage est maîtrisé et limité par le gouvernement la personne exerçant le pouvoir.

Cela prouve donc qu’une des conditions de la liberté de penser est la connaissance de la langue ainsi que son utilisation.

                                                                                                                             -Marie et Lise